La liberté de l’Orque

Juste une pensée pour ceux qui imaginent qu’ils ont raison, qu’ils sont libres et qu’ils peuvent insulter, railler, menacer et agresser ceux qui n’ont pas la même opinion. J’ai passé 60 ans et je ne pense pas être devenu ni trop vieux ni trop syphoné du bulbe. Comme un vieux sage, ou pas, je regarde et je réfléchi à l’évolution de notre société. Elle donne une illusion de liberté mais tend fondamentalement vers l’asservissement moyennageux d’une population silentieuse qui accepte la loi de minorités biens pensantes et violentes, anestésiée par la valse du profit et de leurs chefs d’orchestres.

Pour illustrer ce propos, il me vient à l’esprit, ces épaulards, nés et évoluant depuis toujours dans leurs grands aquarium tel que « Le bassin des Orques » vers Antibes ; « Seaworld » en californie et autres parcs d’attractions. Certains prêtent à ces mamifères un sentiment de tristesse dû à la captivité voire de neurasténie ou de dépression. Sentiments humains appliqués à tord ou a raison à des animaux dotés d’une intelligence certaine. Mais quand un épaulard nait dans un bassin, qu’il est encadré et dressé par des soigneurs contientieux et aimants, il ne sait pas que l’ocean est grand et qu’il n’est pas fait pour cette vie carcérale. Il mange à sa faim, il se baigne dans l’eau, sont élément vital. Il est peut-être content de son sort, ou pas. Il n’y a que lui qui pourrait le dire. Encore une fois nous prenons nos raisonnements pour justes et éclairés. En attendant, dans ce cas, humainement, c’est nous les méchants qui maintenons ces animaux dans des conditions contre nature au nom du plaisir et du profit.

Je transpose cette captivité à celle de notre condition d’humain. Liberté, ou pas, totale ou réglementé ?