Je m’excuse ( 2éme partie)

J’entends quotidiennement et pêle-mêle, les phrases : « Violences policières » ; « Zones de non droit » ; « caillassage de voiture de police ou de pompiers» ; « déboulonnage de statuts» mâtinés des mots « racistes » et « colonialiste ». Pour moi ces discours culpabilisateurs sont de la même veine que le colonialisme et le racisme lui-même dénoncé. Un mot est avancé par l’essayiste Lydia GUIROUS pour nommer ce phénomène : Le « racialisme ». Ce terme me parait cohérent dans l’idée car sa définition est de lutter contre le racisme, mais, il pose le débat sur la séparation, la distinction et le tri des personnes en fonction de leur couleur de peau et en les opposants. Il a cependant une connotation politique qui le rend suspect à mes yeux, car il dénonce « « une gauche identitaire » rejetant l’universel et vénérant la race et la couleur de l’autre ». (Lydia GUIROUS). Encore un étiquetage. La ségrégation n’est pas forcément dans le camp dénoncé, mais aussi dans celui qui dénonce. C’est une erreur que de défendre la légitimité des différences en ce vengeant des races. Les geignards hurlants, ne sont pas forcément victime. Il y en a vraisemblablement parmi eux mais ils sont décrédibilisées et masquées par ces lanceurs d’alertes grossières. Notre pays est de souche blanche. On ne peut pas le nier ni me traiter de raciste si je dis ça. Il s’est aujourd’hui fortement coloré. Ça me semble également une évidence. Ce n’est pas une critique, c’est un constat. Notre société l’a souhaité ou du moins l’a accepté. On ne peut, cependant, parler ni de métissage, ni d’intégration généralisée. Certains immigrés se sont mêlés à la population locale. D’autres se sont intégrés au point de fusionné et de créer un nouvel ensemble, cela grâce à leur talent ou leur intelligence. D’autres sont sortis du lot pour intégrer l’élite intellectuel ou sportive de notre pays. D’autres n’ont pu s’extraire et ont organisés des communautés qui ne sont pas vraiment d’ici mais pas non plus d’ailleurs. Une majorité ne peut s’extraire de ce magma moyen et médiocre. Ils en rendent responsable le peuple qui les a accueillis. Ne perdons pas de vue que pour l’essentiel, ce peuple hôte, vit dans les mêmes conditions. Il trime laborieusement pour s’en sortir. On nous parle de la suprématie de l’homme blanc ou « white privilège ». A mes yeux, je ne vois que des gens qui essaient de vivre ou survivre et qui se débattent dans la même mélasse. Il est vrai que la délinquance émanant des quartiers dit difficiles, rends plus compliquée la confiance à apporter aux personnes qui en sont issues. Voitures volées, trafics de stupéfiants, violences, identitarisme, sont autant de pavés dans la mare, qui renvoient aux oubliettes les vœux pieux de liberté égalité fraternité. Notre état de droit est fragile car sous couvert de liberté et de droit à la parole chacun exprime ce qu’il veut, en fait loi et ne fait égoïstement que ce qui l’intéresse. C’est surtout l’égocentrique qui crie et tape le plus fort qui est entendu. On a vu qu’Hitler était arrivé au pouvoir porté par le peuple, du moins ceux qui restaient. La démagogie, les discours de tribuns, la violence et l’élimination physique des opposants ont finalement eu raison de la démocratie. Aujourd’hui, nous laissons s’installer des paramètres pouvant nous conduire aux mêmes conséquences. J’ai cette vision des choses, juste ou fausse. En tous cas, il y a un problème sérieux. Je ne vois personne capable d’y apporter une solution. Soit le curseur s’incline sur des pôles politiques extrêmes, soit il tend vers une certaine démagogie et lâcheté politique s’inclinant devant des hurleurs et prédicateurs de bonnes pensées uniques. Même le côté éducatif a failli. Qu’elle est la solution, qui apportera la sécurité pour tous, un toit, une éducation objective, l’accès à la santé, une vie décente et surtout le respect de chacun ?
Commentaires récents