Je m’excuse (3éme partie et fin)

Je m’excuse (3éme partie et fin)

      Malmener, agresser ou tuer une personne en raison de sa couleur, de sa religion, de son orientation sexuelle ou toutes particularités physiques ou intellectuelles est intolérable. La mort d’une personne qui tente le diable n’est imputable ni  a autrui, ni à la société. Encore ce matin, un article est paru sur «des manifestations anti violence policière » et « contre la mort engendrée suite à ces dites violences ». Elles existent j’en ai été témoin, j’ai aussi entendu des propos racistes, il ne faut pas le nier. Ce n’est pas tolérable, mais il faut aussi contextualiser ces accusations, sans se voiler ni la face, ni une partie de l’affaire. Les violences et les propos racistes ne sont pas des  faits généralisés! Leurs descriptions émanent des deux horizons opposés. Ils dépendent de plusieurs facteurs et de la personnalité des antagonistes. J’ai vécu des situations de tentions faisant  monter l’adrénaline, engendrant le stress et la peur. J’ai été victime de menaces avec ou sans arme, envers moi ou ma famille et d’agressivité de justiciables. J’ai connu des situations  de violences de voisinages, intrafamiliales, sur mineurs, inter ethnique. J’ai vécu des interpellations de personnes ou de groupes instables, ignorant l’évolution potentielle de la situation et des dangers encourus. J’aurai pu être le flic à l’origine de la mort de quelqu’un. J’aurai  pu être le flic sauveur d’une vie dans le même type d’action. Si on regarde les circonstances des morts, objet de la motivation de ces manifestations. Il s’agit généralement d’individus tentant de se soustraire à un contrôle ou à une interpellation. Une personne est présumée innocente jusqu’à son jugement. Alors pourquoi se soustraire à une interpellation si la justice doit établir les faits. Elle tranchera au regard d’une enquête, sous couvert d’une multitude de droits protégeant les mis en cause. Les  incarcérations préventives sont l’exception et non la règle. Pour en venir au mouvement initié par Mlle  «TRAORE », figure de proue, en France et aux états Unis d’un mouvement anti  violence policière et antiraciste. Elle  génère un « tohu bohu » de tous les diables pour que justice soit rendue à son frère. Elle ne met pourtant pas autant d’énergie pour que justice soit également rendues aux victimes de ce dernier. C’était un délinquant, condamné, sortant de prison et accusé pour le viol d’un codétenu. Ce fait ne sera jamais jugé en raison de l’extinction de l’action publique suite à son décès. Il tentait de se soustraire à un contrôle de police dans le cadre d’une affaire distincte qui mettait en cause un autre de ces frères.  Tous les critères étaient réunis pour que ça tourne à la catastrophe. Quelle aurait dû  être la réaction des forces de l’ordre ? Le laisser partir et lui envoyer un courrier  pour l’inviter à revenir ? En réalité il a joué, et il en est mort. Rien ne justifie de perdre sa vie bêtement, c’est l’unique don précieux attribué à chaque individu lors de sa naissance.  Chacun en est responsable et le gère à sa convenance. C’est triste, mais qui est responsable? Lui-même ? Son frère motivant l’opération de police ? Les forces de l’ordre faisant leur travail ? En tous cas je le rappelle ces dernières (qui sont composées d’individus) sont présumées innocentes jusqu’à l’avènement d’un éventuel procès. Les militaires mis en cause, ne semblent pas se dérober en fuyant. Ils sont sous-main de justice et ne provoque ni cirque médiatico-judiciaire ni trouble à l’ordre public. Sans vouloir faire de rapprochements hâtifs,  la longue litanie de ces « victimes » de violences policières est  essentiellement composée de suspects, justiciables, condamnés ou prévenus. Il s’agit pour certain de personnes en souffrance sociale ayant beaucoup de droit et peu de devoir. Pour d’autres de descendance immigrés, de seconde ou troisième génération, n’ayant pu s’insérer dans la société et qui  en ont créé une parallèle. Pour d’autres, des familles ayant maille à partir avec la justice, qui bafouent le sol qui les a accueillies. Ont ’ils le droit de rester dans notre communauté et de compliquer le fonctionnement d’un système qui a la base est déjà bancale ? Est-ce de l’acharnement que de ne plus accepter ces personnes qui profitent et dénature le système ?

     Si on prend la responsabilité d’accepter un étranger sur notre territoire c’est que l’on a les moyens de lui assurer un accueil décent. Il est anormal de voir des gens dehors ou des jungles se former. Il est choquant de voir des réfugiés  s’en prendre aux riverains aux commerçants  ou aux forces de l’ordre. Il est intolérable que des gens fuyants une zone dangereuse de guerre importent chez nous leur conflit, leur haine et  leur violence. Si on ne peut ou ne veux pas les accueillir ne le faisons pas. Si nous les acceptons, faisons-le avec dignité. Leur légitimité doit être statuée rapidement. S’ils ne sont pas éligibles à un hébergement, le renvoi doit être immédiat. Quand ils sont acceptés nous nous devons de leur octroyer un toit, une couverture médicale,  l’accès à l’éducation et de quoi se nourrir. Bien entendu aucun délit grave n’est à supporter. J’en reviens aux droits et devoirs. Le problème ne se limite pas aux migrants. Il existe dans notre pays une multitude de gens qui ne bénéficient pas du minimum, à savoir un toit, à manger et des soins. Hormis les personnes réfractaires, s’excluant délibérément des structures, chacun doit pouvoir être hébergé, nourri et soigné. Je suis pour la libre entreprise et pour que les plus malins puissent grassement gagner leur vie, mais nul ne doit rester au bord du chemin.

     Pourquoi fais-je état d’étrangers comme je le fais alors que dans ma campagne il y en a si peu. C’est simple. Tous les jours l’information attire mon attention sur ces sujets. Chez moi je n’ai aucun souci avec qui que ce soit. Seulement on m’expose tous les jours ces problèmes rencontrés dans les quartiers plus ou moins chauds à PARIS, en Ile de France et dans les grandes et moyennes métropoles. Tous les jours j’entends parler de manifestations à PARIS  ou ailleurs contre les violences policières, contre la loi machin. Pour moi ces sujets sont lointains, mais ils mettent sur le devant de la scène toujours les mêmes personnes. Ces articles ont une tendance à vouloir me faire  culpabiliser, moi le pèquenot des campagnes.  J’ai le sentiment que l’on veut m’inculquer la bonne pensée. Celle où il y a les gentils et les méchants dont je fais partie. Ma philosophie est simple : « Je ne fais chiez personne alors ne me faites pas chiez ».

     Qui sont ces chantres de l’antiracisme. Ils ont gommé le mot « race » du dictionnaire, mais ils le placent au centre des débats. Ils font l’apologie des richesses dues à la diversité et à la beauté de nos différences, mais ils n’acceptent pas de les évoquer. Ils refusent de les éclairer d’un trait d’humour. Pour faire une blague sur les Belges ou les Arabes, il faut être Belge ou Arabe pour qu’elle soit validée. Quoi de plus beau,  ou de plus laid,  qu’un accent. Une femme ou un homme  noir, asiatique ou européen de l’Est avec un accent roulant ou mangeant les « R » ça peut être drôle mais jamais sans charme. Il en va de même pour nos accents régionaux. J’en veux pour preuve notre premier ministre Jean CASTEX avec son accent toulousain rocailleux ou Mado de Nice.  Est-ce un critère déterminant l’intelligence, la  drôlerie ou la stupidité ? Loin s’en faut. Une africaine ou un africain en  boubou, je trouve ça pittoresque et gai.  Pour ma part c’est plus joyeux qu’une burka, qui d’un avis d’occidental, qui n’engage que moi,  est une négation de la femme. C’est mon ressenti, ma liberté je ne veux pas vivre dans un monde à cette image. En ai-je encore le droit? Je ne suis pas choqué par une femme faisant du topless sur la plage ou sortant de mer vêtue d’une combinaison de plongée. Je suis offusqué par le fait que, sur notre sol de liberté, certains interviennent pour exhorté ces femmes à se couvrir, voir dans certains cas, refouler des femmes qui dénudent partiellement leur poitrine pour allaiter. Je suis choqué par une femme entièrement voilée ou vêtue d’un burkini qui prend un bain de mer  ou se prélasse sur la plage. Il en est de même pour les piscines publiques  ou un règlement hygiénique me contraint de porter un slip de bains alors que ces femmes veulent se mettre à l’eau vêtues. J’ai pleinement conscience que ce choix relève exclusivement de la liberté  individuelle de chacun, mais mon cheminement intellectuel est bien plus compliqué. Il me renvoi à une liberté manipulée, à un endoctrinement, à du prosélytisme, à une provocation, à une soumission de la femme, à un déni de personne. En fait qu’a des critères négatifs.  Il est possible qu’il s’agisse d’un choix personnel religieux soumis à un  libre arbitre et je passe à côté du sujet, ne biffant, selon mes appréciations, que des points négatifs dans cette vêture.

     Dans certains quartiers, on s’aperçoit aujourd’hui que la culture et la religion, cousines de celles installées sur  notre territoire depuis 20 siècles, sont radicalement différentes, voir opposées  quant aux regards portés sur les relations hommes/femmes. A mon sens, la religion comme la sexualité sont du domaine exclusivement personnel et privé. Elles  n’ont à être ni cachées, ni exhibées  en public. Je ne parle pas de signes religieux discrets, de type bijoux croix, main de Fatima, mais de signes violemment ostentatoires, dont pour moi le voile intégral est l’emblème. La religion comme la sexualité regardent chaque individu en propre, dans son intimité ou dans son lieu de culte. Une Kipa dans une synagogue ne me heurte pas, pas plus qu’un tapis de prière ou un voile dans une mosquée.  Ça ne me regardent en rien à partir du moment où chacun vie sa vie en harmonie. Le fait de brandir sa religion comme une excuse, un étendard ou une provocation dissimule une dérive sectaire pour certain. Elle engendre pour d’autres une radicalisation dangereuse pour ceux qui ne veulent pas y souscrire. Je suis révolté par le comportement d’états religieux rigoristes comme l’Iran ou par les Talibans au Pakistan. Je le suis également par un ERDOGAN, qui mène la Turquie sur une voie politico-religieuse, prônant la négation de la femme. Retrait des lois de protection de celles-ci. Camouflet à la face de l’Europe en reléguant Mme Ursula VON DER LEYEN, notre représentante Européenne, au rang de potiche sur un canapé alors que l’autre interlocuteur européen mâle avait un fauteuil à la même hauteur que lui. Le soleil brille pour tout le monde et je ne reconnais à personne le droit d’imposer de nuages religieux, identitaires ; culturelles ; sexuelles ou de quelque nature qu’ils soient. Pour moi qui suis « binaire», sur certains points,  il n’existe  que deux phases : La vie et la mort. Pour vivre chacun doit être en osmose  avec ce qu’il est. La mort pour moi c’est le néant. Si tu as loupé ta vie la sanction est le néant complet. Je ne crois pas à un paradis éternel. Il n’y aura pas de seconde chance. (Elle est tellement hypothétique qu’il ne vaut mieux pas compter dessus). Les hommes au nom de  Dieu, de « YHWH » ou d’Allah, sont intolérants au nom de celle-ci. C’est  en fait l’un des nombreux dieux qui fait tanguer notre monde depuis des siècles. D’autres dieux  encore plus puissants sont apparus. Ils ont pris pour nom « Argent », « Sexe », « Pouvoir » en lieu et place de : Dieu ;  Zeus ; Jupiter ; Amon-Ra et Odin.  Ces dieux, interchangeables, souvent complémentaires, gèrent ensemble  notre monde. Ils s’en partagent  les joies et dividendes. Beaucoup se prosternent devant ces divinités très exigeantes et sont prêts à tout pour les séduire.

     Si j’ai un conseil à donner c’est de ne pas tenir compte d’eux. Profite, jouis de la vie soit heureux.  Ne t’occupes pas des autres, ne leur porte pas préjudice.  Une vie même modeste c’est bien. C’est un mélange de douleurs, de douceur, mais aussi de pleins de petits bonheurs.

     Je sais que mes réflexions peuvent  être manipulées et interprétées. Quelques-uns vont essayer de les faire entrer dans une boite en y collant des étiquettes. Je m’inscris en faux. Ce texte est écrit avec bienveillance, dans le cadre d’une liberté totale et  dans le respect de mon prochain de quelque origine ou religions qu’il soit. Bien  entendu le respect et la liberté sont  un partage. Ils  se doivent d’être réciproques.  La liberté à ses limites. Elle ne doit pas empiéter sur celles d’autrui qui lui ne doit pas non plus la mettre à  mal. Je poursuis ma logique et m’en accorde le droit vu que je pense blesser personne. Les bas de plafond qui seraient tentés de me menacer ou de m’insulter peuvent aller se nettoyer le cerveau. Je haie la haine et les haineux pour qui je ne laisse aucune place sur ma planète. Ces propos ne sont pas pour les esprits étroits. Ils ne peuvent pas les  intégrer. Seulement j’expose ce que je crois voir et entendre et les analyse avec mes propres filtres.